Une volonté de renouveau national :
Durant toute sa vie, feu Augustin Dokolo Sanu s’est battu pour l’émergence d’une nouvelle classe moyenne qui devait devenir le véritable moteur de l’économie Congolaise.
La promotion d’une nouvelle classe d’hommes d’affaires nationale était son leitmotiv. Augustin Dokolo n’était identifiable ni à une province, ni à une ethnie, comme le prouvent ses idées, ses fréquentations et ses actions.
Une vision moderne de l’Afrique :
Sa volonté d’émancipation nationale ne s’est pas construite par rejet de l’étranger, mais par admiration profonde pour certaines personnes et pour certains pays.
Ces modèles il a été les chercher chez les artistes : Joséphine Baker ; chez le poètes : Léopold Sédar Senghor, Langston Hugues, Aimé Césaire ; chez les intellectuels : Janheinz Jahn, André Malraux, Seydou Badian Kouyaté.
En 1965, ses réflexions sur le Congo l’on conduit à évoquer de nombreux sujets différents qui nous marquent aujourd’hui par leur modernité : la corruption - le rôle des intellectuels dans le pays - l’action des étrangers par rapport à son pays récemment décolonisé.
Sa compréhension des mécanismes post-coloniaux apparaît avec une clairvoyance limpide dans sa réflexion sur les sociétés étrangères implantées au Congo.
Une expérience acquise à travers les voyages :
Sa vision de l’Afrique, Augustin Dokolo l’a en grande partie tirée de ses voyages et de ses rencontres à travers le monde.
- Les Etats-Unis qu’il visitera pendant 3 mois et dont il exprime sa vision dans son ouvrage Telema Congo;
- L’Europe qu’il connaît très bien et où il enverra ses enfants étudier;
- L’Afrique enfin, sa terre natale qu’il a largement visitée et pour laquelle il voue une double passion : passion pour sa culture et passion pour les défis auxquels elle doit faire face et auxquels il a consacré sa vie.